Le Conseil des ministres de ce mercredi a validé la transmission du rapport concernant la participation de la Grande île à cet événement. Ce rapport souligne les progrès réalisés par le pays, mais aussi les défis à relever. Plusieurs ateliers ont déjà été organisés pour avancer sur ces points. Le FMI et la Banque mondiale ont ainsi précisé les mesures à adopter pour renforcer la gouvernance économique. Un projet clé a été discuté lors de ces réunions. Il s'agit de l'intégration des ressources naturelles dans le calcul du Produit intérieur brut (PIB). Madagascar et le Niger seront les pays pilotes de ce projet, dirigé par la Banque africaine de développement (BAD). Ce projet permettra de mieux mesurer la richesse de ces pays, en tenant compte de leurs ressources naturelles. Un projet pilote est déjà en cours dans les régions d’Amoron’i Mania et de Matsiatra-Ambony pour moderniser les statistiques au niveau national.
Diplomatie économique
Les discussions ont aussi porté sur les droits de douane imposés par les Etats-Unis. Madagascar a obtenu un traitement particulier. Le pays n’est pas resté inactif et a aussitôt recherché des solutions. L’ambassade malagasy à Washington joue un rôle moteur dans ces négociations. Elle représente aussi la Grande île auprès de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), organisation régionale également concernée par ces mesures. Par ailleurs, la ministre de l’Economie et des Finances a rencontré le vice-président du FMI. Ce dernier a réitéré son appui aux réformes environnementales engagées par Madagascar. Le FMI soutient notamment la transition vers une énergie propre. Le projet de construction de parcs solaires a été mis en avant. Le Président de la République malagasy a précisé que les financements issus des mécanismes FEC (Facilité élargie de crédit) et FRD (Facilité pour la résilience et la durabilité) ne serviront pas uniquement à couvrir les dépenses de fonctionnement, mais aussi à promouvoir les énergies renouvelables.
Carinah Mamilalaina