Publié dans Economie

« Spring Meetings » - Madagascar obtient la confiance des bailleurs internationaux

Publié le vendredi, 02 mai 2025

Lors des « Spring Meetings » qui se sont déroulées à Washington (Etats-Unis), la semaine dernière, Madagascar a reçu un soutien du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale. Ces institutions ont exprimé leur confiance dans le Gouvernement actuel. Elles ont salué les efforts déjà réalisés pour stabiliser l'économie malagasy, selon une source officieuse. Cependant, ces institutions ont souligné la nécessité de poursuivre les réformes déjà établies pour améliorer la gestion des finances publiques. 

Le Conseil des ministres de ce mercredi a validé la transmission du rapport concernant la participation de la Grande île à cet événement. Ce rapport souligne les progrès réalisés par le pays, mais aussi les défis à relever. Plusieurs ateliers ont déjà été organisés pour avancer sur ces points. Le FMI et la Banque mondiale ont ainsi précisé les mesures à adopter pour renforcer la gouvernance économique. Un projet clé a été discuté lors de ces réunions. Il s'agit de l'intégration des ressources naturelles dans le calcul du Produit intérieur brut (PIB). Madagascar et le Niger seront les pays pilotes de ce projet, dirigé par la Banque africaine de développement (BAD). Ce projet permettra de mieux mesurer la richesse de ces pays, en tenant compte de leurs ressources naturelles. Un projet pilote est déjà en cours dans les régions d’Amoron’i Mania et de Matsiatra-Ambony pour moderniser les statistiques au niveau national.

Diplomatie économique

Les discussions ont aussi porté sur les droits de douane imposés par les Etats-Unis. Madagascar a obtenu un traitement particulier. Le pays n’est pas resté inactif et a aussitôt recherché des solutions. L’ambassade malagasy à Washington joue un rôle moteur dans ces négociations. Elle représente aussi la Grande île auprès de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), organisation régionale également concernée par ces mesures. Par ailleurs, la ministre de l’Economie et des Finances a rencontré le vice-président du FMI. Ce dernier a réitéré son appui aux réformes environnementales engagées par Madagascar. Le FMI soutient notamment la transition vers une énergie propre. Le projet de construction de parcs solaires a été mis en avant. Le Président de la République malagasy a précisé que les financements issus des mécanismes FEC (Facilité élargie de crédit) et FRD (Facilité pour la résilience et la durabilité) ne serviront pas uniquement à couvrir les dépenses de fonctionnement, mais aussi à promouvoir les énergies renouvelables.

 

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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